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WINITHA FERNANDO
"Retrospective Art Exhibition"
du 11 au 13 décembre, 2001
Lionel Wendt Art Gallery, Colombo.  
Depuis ses débuts il y a près de 40 ans, les oeuvres de Winitha Fernando ont reçu honneurs et récompenses parmi lesquelles un Diplôme Honorifique de Paris en 1979.
Maintenant, après avoir essentiellement privilégié pendant près d'un demi-siècle une vision profane dans son art, où prédominaient des figures arrondies de femmes sensuelles au travail et des paysages, cette artiste aux multiples facettes a choisi, au crépuscule de sa vie, de se consacrer à l'art religieux - se concentrant principalement sur l'art chrétien.
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"J'ai été invitée à présenter quelques-unes de mes peintures récentes à la Cathédrale de Ripon (UK) et je me réjouis d'organiser un séminaire sur le thème "Accomplissement de la vie par l'art" lors d'une conférence internationale qui se déroulera début janvier 2002."
C'est pourquoi, en une ultime démarche, Winitha a décidé de présenter, pour la dernière fois, à la Lionel Wendt Art Gallery, une exposition regroupant ses oeuvres des 30 dernières annees, de 1970 à 2000.
"Je l'ai intitulée " Retrospective Art Exhibition", car elle présente la majeure partie de mon oeuvre des 30 dernières années. C'est probablement la dernière exposition de cette nature que j'organiserai."
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Pasionnémment attachée à son pays natal malgré son long éloignement du Sri Lanka, Winitha affirme que ses peintures sont pour la plupart inspirées de son pays.
Proche parente du célèbre artiste David Paynter, qui fut son professeur à "The Institute of Aesthetic Studies", Winitha reconnaît qu'il l'a influencée en particulier pour ce qui est des portraits.
"Il était mon oncle maternel. En fait, il vivait dans notre maison à Lunawa lorsqu'il peignait sa magnifique "Transfiguration" pour la chapelle du St. Thomas's College, à Mt Lavinia."
Référence : Carol Aloysius -
Sunday Observer 9 décembre 2001.
 
ANOMA WIJEWARDENE
Paradise Road The Gallery Cafe,
2, Alfred House Road, Colombo 3.
Du 12 mars au 1er avril, 2001
Tous les jours, de 10h à 23h.  
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C'est le retour d'une artiste un retour a la terre de ses origines un retour aux paysages familiers de son enfance un retour au plus profond de son âme....
Sunela Jayewardene
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Dans ces peintures elle cherche à exprimer les vagues d'émotions qui déferlent derrière les liens idéologiques et religieux. Elle est avant tout attentive aux processus d'apaisement, auto-apaisement et réconciliation entre nations, cultures et religions ; entre idéologies et formes de gouvernement. Il s'agit également de la difficulté à trouver un espace de solitude, de vie privée, un espace personnel dans le monde moderne. Ce n'est pas une surprise si chacune de ses oeuvres fait sans cesse écho aux sentiments d'Albert Camus :
Il n'y a plus de déserts. Il n'y a plus d'îles. Cependant nous en avons besoin. Afin de comprendre le monde il faut de temps à autre s'en distancier; afin de mieux servir l'homme, il faut le mettre un moment à distamce. Mais où pouvons nous trouver la solitude nécessaire à la force, le souffle profond par lequel l'esprit se rassemble et le courage mesure sa vigueur?
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Anoma est un esprit vagabond dont les intérêts éclectiques vont de toutes les formes d'arts visuels à la musique et au théâtre, à la nature et à l'environnement. Tout en peignant, elle écoute de la musique.
L'art d'Anoma est un stimulant pour notre imagination - pour elle il est accomplissement.
Dans ces oeuvres, elle affirme essentiellement qu' un dialogue incessant est nécessaire. Le passé est une destination qui ne peut être contournée. Il protège les particularités des cultures qui sont à la base de l'unité des peuples. Cela, en retour, mène à la reconnaissance de la diversité et ainsi ouvre l'esprit des gens. Anoma, en tant qu'artiste, est un phénomène synaptique, un point de rencontre entre les cultures....
Professeur S.B. Dissanayake
Extraits du Sunday Times, 10 mars 2002.
MUHANNED CADER
"Hurrah for the Circus"
Du 26 novembre au 9 décembre
, 2001 Barefoot Gallery, 706, Galle Road, Colombo. tél (00 94) 01 58 93 05  
Sans titre, acrylic, 1998. |
  "Vous ne verrez ni des toiles vastes et minutieusement achevées, attractives pour les investisseurs, ni "installations" multimédia ne révélant rien d'autre que l'incapacité de l'artiste à trouver une harmonie entre innovation et bon goût. Au lieu de cela, ce que vous verrez est un ensemble de dessins limpides à la plume, chacun montrant à lui seul plus d'intelligence et d'imagination dans sa technique que la plupart de ses rivaux peuvent manifester dans l'exécution d'une oeuvre entière. Non pas que Muhanned soit de ces artistes qui affichent leur technique; le plus souvent, il la révèle en la dissimulant."
Richard Simon, The Sunday Times, 15 novembre 2001. |
"Hurrah for the Circus", une exposition de ses dessins est présentée à la Barefoot Gallery du 26 novembre au 9 décembre 2001.
 
Jayasiri Semage au Népal. Siddhartha Art Gallery, Kathmandu, Népal.
30 novembre - 10 décembre, 2001.
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Environ 45 peintures traditionnelles de Jayasiri Semage, dépeignant la vie villageoise au Sri Lanka, le mode de vie, l'environnement etc. seront exposées début décembre à la Siddhartha Art Gallery de Kathmandu. Il s'agit de la première exposition d'un artiste sri-lankais au Népal.
Elle est organisée par l'Ambassadeur du Sri Lanka au Népal, Premila T. Deen, et les membres de l'Ambassade. |
Semage est un artiste qui ocupe une place de premier plan tant sur le plan national qu'international. Il est bien connu pour son excellente couleur locale. Ses créations peuvent être admirées dans des temples bouddhistes en Malaisie, Singapour et Penang. Plus de 10 expositions lui ont été consacré, au Sri Lanka et à l'étranger (de l'Espagne à la Russie, au Japon et à la Corée).
Sa technique stylistique a été influencée par Picasso. Le Bouddhisme joue également un rôle essentiel dans le choix de ses sujets. Ses couleurs sont douces, pastel et ocre. Ses figures sont courbes et agréables à l'oeil en des compositions harmonieuses et rythmées.
Cet artiste autodidacte, né dans un petit village de pêcheurs du Sud du Sri Lanka, se souvient de ses racines : "Etant un villageois, j'ai en mémoire bien des images pittoresques de mon enfance. Les hommes et les femmes de mon village, comme les enfants, vivent encore au fond de ma mémoire".
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France
ARNOLD BOECKLIN (1827-1901)
UN VISIONNAIRE MODERNE.
2 octobre - 13 janvier 2002,
Musée d'Orsay, quai Anatole-France, 75007 Paris.
Tél (00 33) 01 40 49 48 14
"Un tableau doit raconter quelque chose, donner à penser au spectateur comme une poésie et lui laisser une impression comme un morceau de musique..."
Arnold Böcklin
"Etrange maître qui n'est d'aucune école, et qui continue à élaborer ses oeuvres solitaires et fantastiques..."
Jules Laforgue (1860-1887)
Gazette des Beaux-Arts, 1886
"Böcklin a touché aux limites du grandiose. Sur le sommet d'un rocher autour duquel s'entassent des nuages pesants, quelques Centaures luttent éperdument (...); véritable combat de Titans, oeuvre eschylienne qui atteste victorieusement la puissance descriptive du peintre."
Bâle, 10 octobre 1897, Correspondance de Henri Frantz à propos de l'Exposition Arnold Böcklin.
Combat de Centaures, 1873, Kunstmuseum, Bâle.
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UN SIECLE D'HOMMAGE A "L'ILE DES MORTS"
D'ARNOLD BOECKLIN.
13 OCTOBRE - 6 JANVIER 2002
Musée Bossuet - Palais épiscopal, 5 place Charles de Gaulle, 77100 Meaux.
Tél (00 33) 01 64 34 84 45 |
Autoportrait avec la Mort jouant du violon, 1872, Berlin, Nationalgalerie.
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Né a Bâle, Arnold Böcklin étudia l'art à Dusseldorf. Il se rendit à Rome en 1850, et revint dans sa ville natale de Bâle en 1855, comme portraitiste et paysagiste. En 1856-1857, il vécut à Munich, sous le patronage du Comte von Schaek. En 1860, il fut nommé Professeur de peintures paysagistes à la Weimar School of Arts, poste qu'il occupa pendant deux ans avant de se rendre à nouveau à Rome, et il rentra à Bâle en 1866. C'est en 1876 qu'il s'installa finalement à Munich.
Bien qu'il ait étudié et travaillé surtout dans l'Europe du nord - Düsseldorf, Anvers, Bruxelles et Paris - Böcklin trouva sa vraie inspiration dans les paysages d'Italie, où il retourna régulièrement et où il devait passer les dernières années de sa vie.
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Böcklin fut d'abord connu pour son grand panneau mural "Pan dans les Joncs" (vers 1857), qui lui valut le patronage du roi de Bavière. De 1858 à 1861, il enseigna à la Weimar Art School, mais sa nostalgie des paysages italiens le poursuivait. Après un intervalle durant lequel il acheva ses fresques mythologiques pour la décoration de la Public Art Collection (Öffentliche Kunstsammlung), Bâle, il s'installa en Ialie pour ne revenir qu'occasionnellement en Allemagne, et faire la première expérience des engins volants...
 
Il était d'abord et avant tout un paysagiste. Dans ses nombreux sujets mythologiques, il chercha à exprimer l'âme du paysage dans les scènes qu'il créa. Les oeuvres de maturité de Böcklin - peintures symbolistes et peintures mythologiques - sont remarquables davantage pour leur originalité et la force de leur conception que pour le pouvoir technique du dessin. Certaines de ses oeuvres dégagent un profond érotisme, et d'autres dérangent par leur effrayante violence. Ses paysages mélancoliques et ses allégories sinistres
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L'Ile des morts, 1880, Kanstmuseum, Bâle.
| ont largement influencé les artistes allemands de la fin du XIXe siècle et annoncent le symbolisme du XXe siècle, tout en ouvrant le chemin aux artistes métaphysiques et surréalistes.
  Durant ses vingt dernières années, l'oeuvre de Böcklin devint de plus en plus subjective, dépeignant souvent des créatures fabuleuses ou basé sur de sombres thèmes allégoriques, comme dans "L'île des morts" (1880), qui inspira au compositeur russe Sergey Rachmaninoff (1873-1943) le poème symphonique du même nom. Des scènes spectrales comme "Odyssée et Calypso" (1883) et "La Peste" (1898) révèlent le symbolisme morbide qui anticipait les représentations freudiennes à l'oeuvre dans l'art du XXe siècle. |