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Cinéma
Le dernier film de Prasanna Vithanage
C'est avec impatience que l'on attendait la sortie de "Anantha Rathriya" de Prasanna Vithanage. Alors qu'il avait utilisé un grand luxe d'effets techniques dans son premier film "Sisila Ginigani", ce qui n'était pas sans altérer le contenu de son histoire, son nouveau film nous le montre plus sobre et plus discipliné sans qu'il sacrifie pour autant la technique (éclairage discret, couleur reflétant le climat des différentes séquences, utilisation de flashbacks subliminaux, effets sonores aussi bien que silence alternant de manière adroite et intelligente).
Synopsis
Il est un peu enthousiasmant futur mari. Il a des relations occasionnelles avec d'autres femmes et semble perturbé par quelque chose profondément enraciné dans son esprit - quelque chose qu'il essaie d'oublier afin de préserver sa stabilité émotionelle.
Cette stabilité est brusquement bouleversée lorsqu'il est désigné pour faire partie d'un jury dans le cadre d'un procès pour meurtre. Il s'agit d'une prostituée accusée du meurtre d'un client. Suwisal reconnaît en elle Piyum, la jeune servante de sa tante, qu'il avait connue 25 ans plus tôt. Elle était tombée enceinte, mais il avait refusé de la revoir et de lui venir en aide.
Scénario et mise en scène : Prasanna Vithanage
Récompenses nationales : 8 "Sri Lanka Film Critics Forum" (affilié à FIPRESCI) recompenses dont celle de meilleur metteur en scène
Récompenses internationales : Mention honorable au premier Festival du Film de Pusan (Corée du Sud)
Festivals de cinéma :
Melbourne, Fukuoka, Pusan, Canberra,
Nantes Hawaii, India (IFFI) Fribourg, Singapore, Penang, Manila, Shanghai, Trivandrum, Delhi (Cinemaya), Calcutta
Sources : Suwisal n'est pas sûr que Piyum l'ait reconu. Elle ne dit rien. On lui conseille de rester dans le jury et il vote, conformément à la majorité, sa culpabilité. Elle est condamnée à dix ans de prison mais nous comprenons que Suwisal a été condamné à la culpabilité pour le reste de ses jours. Remords et désespoir. Il songe maintenant à prendre ses responsabilités pour la vie que Piyum a été obligée de mener. Il essaie de faire appel en son nom, mais on lui dit de songer aux conséquences si son passé vient à être révélé. Suwisal devient coléreux. Personne ne semble comprendre son besoin de corriger les méfaits d'il y a 25 ans. Il doit mettre en ordre sa conscience car il ne peut rien changer à ce qu'il a fait.
Suwisal persiste, rend visite Piyum en prison et lui propose son aide. Piyum l'avait-elle reconnu au procès? Accepte-elle son aide? Suwisal est-il libéré du tourment de toute une vie?
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Un Film sur l'unité entre les communautés
tamoules Source : Hindustan Times, New Delhi (16 septembre
2000)
Le premier film réalisé par un technicien médical
sri-lankais et abordant le problème de l'unité Tamoul - Cinghalais en temps
de guerre est en train de pulvériser les records d'entrées dans ce pays
marqué par les conflits ethniques. 'Saroja' by Somaratne Dissanayake, qui abandonna
un métier lucratif en Australie pour faire du cinéma, remplit les salles de
projection depuis sa sortie en mars dernier. Le sujet est allé droit au coeur des Sri-Lankais lassés de
la guerre, et les cinémas doivent organiser des projections spéciales tôt le
matin pour accueillir la foule des spectateurs. "Les deux petites filles (une Cinghalaise et une Tamoule
jouant les rôles principaux) sont devenues immédiatement célèbres," déclare
le réalisateur qui a vendu sa maison en Australie pour pouvoir financer le
film. Le film, qui fut applaudi lors du 2e Festival du Film
d'Asie, raconte l'histoire d'un Tigre Tamoul et de sa petite fille de six
ans dont s'occupe une famille cinghalaise pendant le conflit, ce qui soulève
beaucoup d'oppositions. Ce film, l'un des plus gros budgets de l'industrie
cinématographique au Sri Lanka (6 millions de roupies indiennes), conforte
la conviction de Somaratne Dissanayake qu'"il y a des personnes de coeur
dans les deux communautés". "C'est ainsi que les gens veulent vivre", ajoute le
réalisateur, qui a reçu un soutien sans précédent du monde du cinéma pour
mener à bien son projet. Quatre acteurs renommés titulaires de récompenses
internationales ont bénévolement participé à ce film. Il ne fallut pas plus de sept mois à Dissanayake pour
achever son film qui comporte deux acteurs non-professionnels dans les rôles
principaux des deux petites filles. " Deux jeunes actrices sri-lankaises remportent une récompense internationale. Bandula Jayasekara à Colombo, SLT . 29 octobre 2000. Pramudi Karunaratne (9 ans) et Nithyawani Kandasamy (7 ans) qui sont les deux actrices principales du film "Saroja" de Somaratne Dissanayake ont remporté le prix du Meilleur Acteur au XVe Festival International du Film d'Iran qui s'est déroulé la semaine dernière. Pramudi est une étudiante de 4e année de Sangamitta Balika Vidyalaya à Galle et Nithyawani étudiante de 3e année au Ramanathan Hindu Ladies College de Bambalapitiya. Le célèbre réalisateur Dr. Lester James Pieris a déclaré en exclusivité au "The Lanka Academic" : Il s'agit d'un film qui délivre de façon très efficace un message d'amitié interethnique au travers de l'innocence de deux enfants. Ces enfants interprètent les rôles de Saroja et Varuni avec grand succès ; elles sont des actrices nées. Elles ont cru en leurs personnages. Il y a un dicton fameux à Hollywwood : "N'essayez pas d'entrer en compétition avec des enfants. Ils vous volent la vedette." "Saroja" est un film dont le message a valeur universelle.
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Prix du Public
La 7e édition du Festival des cinémas d'Asie, qui s'est déroulée du 6 au 13 février 2001, a présenté 45 films du Proche à l'Extrême-Orient.
Le prix du public, offert par la ville de Vesoul, a été attribué au cinéaste sri-lankais Somaratne Dissanayake pour son film "Saroja", qui était présenté pour la première fois en Europe.
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The Island, Colombo
4 décembre 2000.
Opinion
Je souhaiterais attirer l'attention sur l'article publié dans votre quotidien le 29/11/2000.
Tout d'abord, je dois remercier "The Island" et la journaliste Ms. Himangi Jayasundere pour avoir mis en lumière la détresse des étudiants qui ont choisi cette année le français pour leur "A/Level" et qui viennent de recevoir leurs résultats.
Selon les informations fournies par les écoles, près de 85% ont échoué. Le plus préoccupant est que la majorité de ces étudiants ont obtenu de bons résultats (A et B) aux deux autres épreuves et raté leur français.
On peut en conclure qu'il y a quelque problème avec les épreuves d'examen et que ce problème doit trouver rapidement une solution dans l'intérêt des étudiants qui sélectionnent cette matière pour leur examen de "A/Level"(...)
Tout enseignant en conviendra avec moi, seule une inadéquation des épreuves peut expliquer des notes aussi mauvaises dans une matière à un examen officiel. Il n'est qu'à parcourir les résultats concernant les autres sujets, y compris les langues étrangères, pour juger de la validité de ces concluions.
C'est pourquoi, au nom des étudiants qui souhaitent apprendre cette belle langue, je demande aux autorités compétentes de prendre les mesures nécessaires en réponse à cette situation, ouvrant ainsi la voie à des milliers d'étudiants qui désirent apprendre le français afin qu'ils puissent s'y engager en toute confiance.
"Un professeur de français inquiet"
Dehiwela
Le Ministre de l'Education a mis en place un Comité qui regroupe des représentants de l'Association des Professeurs de Français et du Département des Examens ainsi que des Universitaires, pour examiner les problèmes posés par l'épreuve de français au "GCE A/L" de la session d'août 2000, comme l'a annoncé hier la Secrétaire du Ministre de l'Education, le Dr Tara de Mel.
Aussi bien les parents que les membres de l'Association des Professeurs de Français ou les Principaux des écoles se sont plaints auprès du Ministre de l'Education du contenu et de la structure des épreuves d'examen et du pourcentage élevé d'échecs.
Le Comité, présidé par le Dr. Wijaya Jayathileke, a reçu mission d'étudier en détail le contenu, la structure et la présentation de l'épreuve de français au "GCE A/L" d'août 2000, d'effectuer une analyse des résultats et de faire connaître ses conclusions au Ministre de l'Education avant le 15 février 2001.
Fort des recommandations du Comité, le Ministre envisage de mettre en place les changements nécessaires à l'enseignement et aux épreuves de français.
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Alberto Giacometti au Centre Pompidou : "Qu'il s'agisse de peinture ou de sculpture, il n'y a que le dessin qui compte." "Analyser me décourage le bras."
Alberto Giacometti Le Centre Pompidou proposait récemment une exposition regroupant 200 oeuvres d'Alberto Giacometti (1901-1966) à l'occasion du centenaire de sa naissance. Une quête sans fin de la réalité... Un choix de dessins depuis les années d'apprentissage permet d'analyser la nature, classique et contemporaine; du dessin de Giacometti «L'exercice du dessin est le moyen nécessaire à Giacometti pour «voir», et le blanc de la feuille le lieu le plus immédiat, le plus inquiet aussi, d'une tentative pour capter dans l'espace et dans la lumière, la présence vivante de l'être ou de l'objet qui lui fait face» Peintre et sculpteur suisse, Alberto Giacometti appartenait à une famille d'artistes - son père Giovanni (1868-1933) et son oncle Augusto (1877-1947) etaient peintres. Son frère Diego, né en 1902, fut lontemps son assistant tout en développant sa propre oeuvre de sculpteur. "Avoir Diego, c'était comme avoir 4 mains au lieu de 2." C'est à Genève qu'Alberto Giacometti commenca à étudier la peinture dans les années 1919 - 1920. De 1922 à 1925, il travailla à l'Académie de la Grande-Chaumière chez
Bourdelle. Influencé d'abord par le Cubisme, il se rapprocha ensuite, vers la fin des années 20 et le début des années 30, des Surréalistes. Plus tard (fin des années 40), il réalisa ses désormais célèbres personnages allongés et émaciés. L'exposition "Alberto Giacometti. Le dessin à l'œuvre" a été réalisée avec le soutien du Crédit Suisse First Boston.
Le dessin à l'oeuvre
Tél. : (00 33) 01-44-78-14-63.
Catalogue : introduction par Agnès de la Baumelle,
essais de Jean-Louis Schefer et Florian Rodari ; 256 p., 220 illustrations, 260 F (39,64 EURO).
Coédition Centre Pompidou - Gallimard.