Cinema ; Bennet Ratnayake; Ashoka Handagama; Prasanna Vithanage; Lester & Sumithra - France Sri Lanka Cultural Exchanges - Suriyakantha

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Le film Da Vinci Code interdit à Sri Lanka

En réponse à une requête des évêques catholiques, le Président Mahinda Rajapakse vient d'ordonner au Public Performances Board (PPB) d'interdire la projection du film "The Da Vinci Code" dans les salles de cinéma et à la télévision.
(Daily News,Colombo, 25 mai 2006)

"Da Vinci Code" en Asie malgré des tentatives d'interdiction  


"A Letter of Fire" en question

"L'interdiction du film d'Handagama
Un coup fatal à la liberté d'expression"

"L'information selon laquelle le Ministère des affaires culturelles menace d'interdire le dernier film d'Asoka Handagama "A Letter of Fire" (Aksharaya) augure mal du développement du cinéma sri lankais (...)
Le film d'Asoka Handagama est une oeuvre sérieuse, puissante, dérangeante (pour les timorés), une attaque virulente de toutes nos 'Vaches Sacrées'. Il se peut que les critiques aient quelque difficulté à lire tous les messages sous-jacents qui sont autant d'attaques acerbes de nos institutions conjugales, sociales et culturelles (...)
Chaque cinéma national a besoin de metteurs en scène qui repoussent les frontières de ce moyen d'expression aussi bien pour ce qui est de la structure de l'oeuvre que de l'appproche de sujets controversés, et même tabous pour éviter que notre cinéma ne devienne abruti et moribond "(...)

Lester James Peries

  • Lester James Peries, Daily News, Colombo, 29 avril 2006  
  • Hemantha Warnakulasuriya, Daily News, Colombo, 10 mai 2006  
  • Prof. Somarathna Balasuriya, Weekend Standard, Colombo, 13 mai 2006  
  • Cinema still holds appeal : Tissa Abeysekara, Daily News, Colombo, 20 mai 2006  
  • Ashoka Handagama  


    Janvier 2006 : SORTIE NATIONALE EN FRANCE DU FILM
    "LA TERRE ABANDONNEE"
    DE VIMUKTHI JAYASUNDARA



    Se poser un moment, regarder comment se portent les hommes, la nature, le monde. S’il fallait comparer le cinéma à la peinture, alors ce film serait une œuvre abstraite : l’artiste nous propose quelque chose que lui seul comprend, chacun se faisant sa propre idée et ses propres réponses. Mais pour ce faire, il faut contempler, ressentir ce qui s’en dégage.

    La terre abandonnée, film philosophique aux questions existentielles, vision du monde actuel ou simple œuvre belle à regarder… (Christophe Leyton, "Excessif")

    LA TERRE ABANDONNEE
    Un film de Vimukthi Jayasundara
    Avec : Mahendra Perera, Kaushalya Fernando, Nilupili Jayawardena

    Ni guerre ni paix, juste le vent souffle
    Dieu est absent mais le soleil se lève encore
    Sur une maison isolée entre deux arbres, en terre abandonnée
    Une main sort de l'eau et mendie de l'aide
    Une femme venue d'une légende cherche l'amour
    Un soldat tue un inconnu, la culpabilité le tenaille

    Après le Festival de Cannes
    une nouvelle récompense pour "Sulanga Enu Pinisa" au 3e Festival International de Bangkok

    "Sulanga Enu Pinisa : un superbe début cinématographique...
    ... une étape importante
    dans l'histoire du cinéma sri lankais"
    E.M.G. Edirisinghe (Daily News, Artscope, 26th October 2005)

    Ce film du réalisateur sri lankais Vimukthi Jayasundara parle de dépression - économique, spirituelle, sexuelle.
    D'un rythme lent, "Forsaken Land" se déroule presque en temps réel : randonnées, baignades quotidiennes, nombreuses marches vers la route désolée. Sur le plan cinématographique, nous sommes projetés dans une sorte de "Zabriskie Point" du Tiers Monde. Au lieu de distiller la détresse des principaux personnages, le réalisateur se contente de les enregistrer.

    Sarath Dharmasiri : Gini Kirilli (L'Oiseau de feu)



    Le premier film de Sarath Dharmasiri est consacré à un important et controversé sujet d’actualité.
    "J’ai fondamentalement mis l’accent dans mon film sur les échecs des autorités en charge du respect de la loi afin que la justice sociale soit garantie…" déclare Sarath. Expliquant le sujet du film – une femme victime d’abus sexuels -, il ajoute c’est comme le sauveur qui se transforme en assassin. Cette femme d’abord violée par un villageois est par la suite de multiples façons victime d’exploitation à différents niveaux de la société tandis que son dossier est examiné par la justice.

    "Dans ce pays, cela demande parfois des années pour que soit délivré le verdict d’un viol, et pendant ce temps, la victime a été violée et exposée de bien des façons à l’injustice sociale. On peut attribuer cela au déficit de notre système judiciaire, " remarque Sarath.
    "Nous avons à élever la voix pour ceux qui ne peuvent s’exprimer et cela représente le principal objectif de mon oeuvre cinématographique.”


    Prasanna Vithanage présente "Ira Madiyama".

    Ira Madiyama (Soleil d'août) se situe au Sri Lanka au milieu des années 90 et raconte trois histoires en parallèle, avec en arrière-plan la guerre civile qui ravage le pays.

    La première histoire est celle de Arafat, un garçon musulman de 11 ans originaire de Talaimannar, qui veut garder son ami et compagnon, un chien, alors que sa famille est chassée de la maison par les rebelles. La seconde concerne la recherche menée par une jeune femme de son mari, pilote de l'Armée de l'Air qui a semble-t-il disparu au combat. Dans la troisième histoire, une jeune soldat déambule dans un bordel de la Ville Sainte d'Anuradhapura, avec comme seul but de vérifier si sa sœur est l'une des prostituées.

    Voir ci-dessous : "Pura Handa Kaluwara"
    Pour en savoir plus :
    www.kodak.com : In the Heat of the Day
    www.vithanage.com

     

    Vimukthi Jayasundera : The Abandoned Land



    A 26 ans, Vimukthi Jayasundera, le plus jeune cinéaste sri lankais a avoir participé au Festival de Cannes, avec son court-métrage "Vide pour l'amour" (Empty for Love), est actuellement au Sri Lanka pour le tournage de son premier long métrage. Sous le titre The Abandoned Land, Vimukthi le présente comme "l'histoire d'un village au Sri Lanka où une nature hostile et le folie s'emparent des esprits et des corps."
    Convaincu de la force des images qu'il collationne, plutôt que de se préoccuper de leur simple mouvement, il tente de capter "l'étrange émotionnelle situation qui occupe le "ni guerre ni paix" bourbier." (...)

    Pensez-vous que le cinéma sri lankais a fait sauter ses barrières et se dirige vers de nouvelles perspectives?
    Je pense que Asoka Handagama, Prasanna Withanage et plusieurs autres font un travail tout à fait intéressant. Mais le cinéma sri lankais, ne possède pas son style artistique. Il faut la littérature, la peinture, tous les arts ainsi qu'un riche et large fond culturel pour faire des films. Ici, il n'y a pas de lieu particulier pour les arts et le cinéma, pas même une librairie. Il n'y a pas de place où les artistes locaux du cinéma puissent se rencontrer. Ces dernières semaines, j'ai eu beaucoup de difficultés à les contacter car ils ne se parlent ni ne discutent de leur travail, comme cela se fait en Europe.
    (Extraits d'un entretien au Sunday Observer, 14/09/2003).


     

    A l'affiche récemment en France : "Le domaine" d'après Tchekhov par le maître sri lankais,
    Lester James Peries

     

    Remarquable de simplicité et de rigueur
    Le Monde

    Anton Tchekhov à la sauce sri lankaise : un crépuscule fascinant
    Télérama

    Une oeuvre qui mérite de s'y arrêter et de se laisser envoûter par son parfum diffus.
    Monsieur Cinéma

    Lyrisme et nostalgie
    Les Inrockuptibles

    Fatalisme et lucidité
    Chronic'art

    Il y aurait peut-être eu un joli titre pour Mansion by the Lake réalisé par la grande figure du cinéma cinghalais Lester James Peries (84) ans : " La démeure " tant ce qui est en question ici n'est pas la simple possession économique et symbolique d'un domaine mais bien plutôt l'appartenance d'une famille à un lieu immobile qui a traversé les siècles. Le film lui-même relève d'un cinéma, qui pourrait dater d'il y a vingt ou trente ans, sans pour autant qu'il paraisse suranné. Les voitures (cette Mercedes rouge indatable, signe du pouvoir du nouveau riche), les vêtements, les décors et les costumes sont pris dans un temps indécidable, qui est juste le temps de l'après, celui globalement de la seconde moitié du XXe siècle, après les grandes résidences des propriétaires terriens et les restes du pouvoir féodal.
    Le domaine renoue avec le constat mélancolique du Salon de musique de Satyajith Ray et déjà de La Cerisaie de Tchekhov dont le film s'inspire : le temps de la noblesse est révolu, vient le pouvoir des nouveaux riches. Ici une famille décapitée, réduite à une veuve (son frère et effacé et impuissant), une fille adoptive et une adolescente, Aruni, se voit obligée de vendre la demeure pour payer les dettes ; c'est le fils de l'intendant (et le petit-fils d'ouvrier agricole) qui fait main basse sur la maison...

    ... Déjà l'an passé, le curieux This is My Moon, de Asoka Handagama avait beaucoup surpris, et gêné, par son bruitage excessif. Mais cette fois, la résonance sert parfaitement la ghost story : dès le début, la messe est dite, chaque pas résonne dans la maison comme si elle était déjà vide. Chaque baiser devient un clapotis, chaque bruit de pas des coups frappés à la porte par le destin. Nous n'avons plus des sons, mais leur écho, ils sont déjà renvoyés au passé, mais ils demeurent. Quand la famille quitte la maison déserte, c'est tout naturellement que Peries filme la descente d'escalier avec les pas qui résonnent dans le vide, comme des coups de marteau sur un cercueil...

    Stéphane Delorme
    Cahiers du Cinéma, juillet-août 2003


    C'est à un vétéran du cinéma cinghalais, mal connu ici, que l'on doit cette transposition de Tchekhov (La Cerisaie) dans le Sri Lanka des années 80. Le télescopage se fait tout en douceur, amorti par le style immémorial du film, daté de 2002, mais comme exhumé d'une collection oubliée depuis des décennies...

    ... Le dialogue, pourtant très abondant et explicite, n'est pas le fin mot de l'histoire. L'utilisation discrètement gothique de l'espace et de l'architecture engendre des images plus éloquentes, et plus inquiétantes. La Mercedes rouge de Lucas traversant la propriété fait songer à la progression d'un virus. La maison, son escalier monumental, ses portes et ses jardins, à une réserve naturelle avec cages ornementées. Et, partant, ses habitants à quelques oiseaux rares et menacés, au plumage absurdement chatoyant. Sujata arbore presque autant de tenues qu'il y a de séquences...

    ... Le Domaine suscite ce genre de fascination qu'on éprouverait peut-être à regarder un vieux paquebot de luxe s'enfoncer majestueusement dans une mer étale.

    Louis Guichard
    Télérama n° 2798 - 30 août 2003


     

    Lester James Peries

      Au moment où tous cherchent à repérer le courant ou la vague qui va révolutionner la planète cinéma, il n'est pas sans intérêt de jeter un regard sur le dernier film de Lester James Peries, 84 ans, maître du classicisme asiatique. Le Domaine, film sri lankais, est aux antipodes du cinéma qui se fait aujourd'hui en Argentine, à Taiwan, en Thaïlande, ou même au Sri Lanka où un jeune rebelle est en train d'éclore, Asoka Handagama, qui, avec This is my Moon, a frappé les esprits par ses audaces formelles.

      Lester James Peries n'a pas changé sa mise en scène depuis des lustres, depuis les longs regards qui caressent les protagonistes de Rekawa, en 1956... Il n'a pas non plus modifié ses préoccupations, adaptant librement la Cerisaie de Tchekhov : il s'agit toujours d'une maisonnée rongée par les dettes, offerte à l'appétit des nouveaux riches et des profiteurs, un récit de la décadence des civilisés anéantis par le monde moderne. Le vieux cinéaste n'a pas bougé, et c'est pourquoi il fascine. Son scénario est simpliste...

    Départ final. La musique est aux limites du ringard (on se croirait dans un salon de musique années 50 comme Satyajit Ray n'osait plus en filmer) ; les comédiens, les décors, les costumes semblent figés dans des poses d'un autre temps. Et cependant, ça marche : quand la jeune héroïne promet à sa mère, suffocante de tristesse au moment du départ final, de "travailler dur pour s'en sortir", on pleure. Pas moyen d'y échapper : l'histoire de la dérogeance des élites oisives est en marche aussi sûrement que Lester James Peries est un grand cinéaste.

    Antoine de Baecque
    Libération, 27. O8. 2003

    Sri Lanka : La grande révélation

    Sri Lanka, le continent ignoré du cinéma, dont on connaissait jusqu'ici les trop lointains films de Lester James Pieris, l'auteur d'un inestimable chef-d'œuvre (Le village dans la jungle 1964), s'est brusquement réveillé en 2002, au point de créer l'événement de l'année, grâce à trois cinéastes et à trois films. Tout d'abord, Lester James Pieris, âgé de 82 ans, cinématographiquement muet depuis Village dans la jungle, auteur d'un film somptueux, The Mansion by the Lake, d'après Tchekhov. Sur des accents proches du cinéma tardif de Ray, il noue de manière subtile une dramaturgie de l'intime au diapason des bruits de nature politique du monde. Mystérieusement recalé à Cannes, puis ignoré des festivals (à n'y rien comprendre, parfois), le film serait, dit-on, en voie de repêchage pour Cannes 2003.


    Le seconde cinéaste s'appelle Asoka Handagama, dont on vient de découvrire dans les salles françaises This Is My Moon, auteur cette fois d'un surprenant Flying with One Wing, tourné avec peu de moyens, notamment côté son et mixage - le cinéaste est un employé de banque qui tourne ses films le week-end ou pendant des congés.

    Refusé un peu partout, sauf à Saint Sébastien qui a eu la bonne idée de le montrer (puis à Trois Continent à Nantes), le film tranche avec les standards esthétiques et narratifs du "world cinema" de bon goût qui encombre les festivals.

    Flying with One Wing amplifie les tensions sexuelles présentes dans This Is My Moon. Il a pour sujet le machisme et le sexisme, qui laisse aux femmes une alternative dans le monde du travail: la secrétaire aguicheuse, vouée à la prostitution à peine déguisée et traitée de la sorte par ses employeurs, ou la femme qui se déguise en homme (l'héroïne du film), travaille comme garagiste parmi d'autres hommes, vit avec une femme sans lui dévoiler sa vraie nature. Se met alors en place tout une fable politico-sexuelle à la crudité joyeuse, parfois cruelle, digne du meilleur Fassbinder, où tout y passe, de la nature organique de la sexualité (et sa possible méprise) à la pénible organisation sociale du monde en fonction des sexes apparents. Décapant et réellement tonique.



    Le troisième film s'appelle Pickpocket (il a été montré à Locarno, puis à Belfort), seconde réalisation de Linton Semage, un danseur et un acteur de théâtre qui interprète en outre le rôle principal, celui du pickpocket. Un jour, il subtilise un porte-feuille qui contient une photo de sa femme. Persuadé qu'il s'agit de son amant, il mène son enquête mais le jaloux paranoïaque qu'il se révèle être se méprend sur les signes dont la lecture erronée provoque sa perte.

    Du Bresson en négatif traverse ce beau film (quel long chemin il m'a fallu prendre pour ne jamais arriver à toi) traversé d'une atmosphère paisible (lumière, bande-son très belle, chaleur des plans) qui contrate avec la folie suicidaire du héros et sape en douce l'esthétique faussement sereine des cadres. On songe plus d'une fois, ainsi bercé par cette fausse quiétude d'un monde troublé puis détruit par un corps qui, à trop vouloir le déchiffrer, ne sait plus le voir, ni l'aimer, au sublime film de Leon Hirzsman, Sao Bernado (1971), à la pente similaire.

    Charles Tesson
    Cahiers du Cinéma

     

    "Flying with one wing" de Ashoka Handagama


    Flying with one wing (Tani Tatuwen Piyabanna)
    , de Ashoka Handagama vient de remporter le "Asian Film Award" au "Tokyo In- ternational Film Festival 2002". Ce film a également été projeté au "London International Festival" (du 4 au 15 novembre 2002) et au "Festival International du Film de Nantes" - France (du 15 au 29 novembre 2002).

    "Il semble que le milieu des média, la communauté des artistes et les soi-disant protecteurs de la culture s'organisent pour m'interroger encore plus une fois que le film sera sorti (...)
    Je suis prêt à faire face à vos attaques et vous pouvez affuter vos armes. En fait ce que je souhaite sincèrement est que le film soit discuté."

    Ashoka Handagama (Extraits d'un entretien au Sunday Island, 29/12/2002).

    "This is My Moon" de Asoka Handagama
    sur les écrans français!

    Sortie nationale : le 30 octobre 2002

    Une nuit, un poste au Nord du Sri Lanka, en plein conflit avec les rebelles tamouls. Un soldat cinghalais déserte, une femme tamoule dont il a abusé le suit. Un petit village à l'abandon suspendu dans l'attente. Une terre inexploitable, de petits trafics pour tout emploi, les femmes dans l'espoir du retour des hommes partis combattre.

    Un équilibre précaire où l'humour se le dispute au dérisoire, où l'amour se joue de l'absurde.

    Par leur irruption étrange dans ce cercle fragile, le déserteur et sa compagne bousculent un ordre déjà bien défaillant.

    Après la télévision et le théâtre, avec une pièce qui aborde le conflit ethnique de son pays, le cinéma va franchir une étape supplémentaire vers la radicalisation. L'hyperréalisme de Moon Hunt, le contesté collaborateur étranger pour Moon Hunt (Akira Tada, collaborateur photo de Kurasawa) n'empêchent pas la reconnaissance critique et publique d'Ashoka Handagama. Le réalisateur revendique sa responsabilité d'artiste comme témoin des conflits sociaux culturels et créateur formel.

    "Je voulais retourner aux origines du cinéma en même temps qu'à celles de la tradition sri lankaise. Parce que le thème principal du film est les effets de la guerre sur la société dans ses valeurs même, et qu'il s'agit d'exprimer la discontinuité de la vie, ses incertitudes, les fractures de la nature humaine. Et cette tentative réflexive constitue le secret de This is My Moon."

    - Asoka Handagama

     

  • Jeonju Film Festival, Korea - Meilleur Film

  • Singapore Film Festival - Meillleur film du Jeune Cinéma pour l'année 2001

  • Houston Festival - Bronze Remi Award pour le meilleur film de fiction

    La distribution comporte Saumya Liyanage, Dilhani Ashokamala, Hemasiri Liyanage et W. Jayasiri.
     

    "... pas de structure narrative. Pas de suspense. Allant contre les règles de Syd Field, le maître à penser des scénarios, ce film de style "anti-hollywoodien" aura, je l'espère, la force nécessaire pour tenir le public en haleine jusqu'au bout.

    Pas de fondus enchaînés. Ce film ne fait qu'employer les techniques les plus primitives de juxtaposition des séquences, le "CUT".

    Pas de panorama. Pas de zoom. Pas de travelling. Ce film utilise la technique de base du cadrage, le cadrage STATIQUE.

    Pas de magie. Pas d'effets. Il se sert des techniques les plus simples, le flux rythmé d'images statiques pour maintenir le tempo."

    - www.thisismymoon.com

  •  

    "Little Angel" de Somaratne Dissanayake remporte
    la plus prestigieuse récompense au
    "Iranian International Film Festival"

      Le film sri lankais "Punchi Suranganavi" (Little Angel), qui narre l'amitié entre deux enfants, l'un appartenant à la communauté majoritaire cinghalaise, l'autre à la communaute tamoule, vient de remporter la plus prestigieuse récompense au Iranian International Film Festival.

      "Punchi Suranganavi", du mondialement reconnu réalisateur Somaratne Dissanayake, a remporté le Golden Butterfly Award pour la valeur universelle de son oeuvre.

    La jeune actrice de 10 ans Nityabani Kandasamy, qui interprète le rôle de la petite fille tamoule, s'est vue décerner une récompense spéciale pour ses "qualités artistiques" à ce Festival qui s'est tenu le 15 octobre 2002.

     

    December 2001

    "Aswesuma" remporte une autre récompense internationale.

    Le film de renommée internationale "Aswenna" (La Compensation), de Bennet Ratnayake, remporte le prix de la critique au Mumbai International Film Festival, organisé récemment par la "Federation of International Cinema Critics Association".

    Cette première réalisation de Bennet Ratnayake a été classée première parmi 40 films représentant

      différents pays. Le film chinois "Postman in the Mountain" et "The Warrior", une production anglo-indienne ont remporté respectivement la deuxième et la troisième place.

      Auparavant, "Aswenna" avait remporté le Platinum Award, décerné au premier film d'un réalisateur au 34e Houston International Film Festival qui ainsi honora pour la première fois un réalisateur sri-lankais.

      "Aswesuma" doit être projeté lors des plus prestigieux festivals de films à Moscou, Singapour, Delhi, Kerala et Fukoka.

      "Aswesuma" raconte le combat que mène un vieil homme pour surmonter sa culpabilité et son ardent désir de rectifier certains des actes dont il s'est rendu responsable pendant sa jeunesse.

        Acteurs : Joe Abeywickrama, Jackson Anthoney,
                     Ravindra Randeniya, Sangeetha Weerrarathna
        Producteurs : Samanmalee Hewamanne et Bennett Ratnayake
        Photographe : Channa Deshapriya
        Monteur : Stanley De Alwis
        Musique : Harsha Makalanda
        Festivals : Kerala, Houston (Best First Feature), Moscow, Montreal World, Sao Paulo
        Durée : 1:53
        Genre: Suspense

      2 août 2001

      La Cour Suprême du Sri Lanka ordonne la projection de
      "Pura Handa Kaluwara"

      le film pacifiste de Prasanna Vithanage

      Ce jeudi 2 août, la Cour Suprême du Sri Lanka a donné l'ordre à l'Etat de payer des dommages aux réalisateurs du film pacifiste "Pura Handa Kaluwara" couronné par de nombreuses récompenses internationales et dont la projection au Sri Lanka avait été interdite l'an dernier par le gouvernement.
      La projection du film "Mort un Jour de Pleine Lune" avait été bloquée sur décision ministérielle en juillet 2000 arguant du fait que le pays se trouvait sur le "pied de guerre" à la suite de l'intensification des attaques par les Tigres séparatistes.
      Prasanna Vithanage a fait part des grosses difficultés qu'il a rencontrées pour la réalisation de ce film en raison de son message contre la guerre.

      Le film raconte l'histoire d'une famille
      appartenant à une communauté de fermiers
      qui refuse d'accepter la mort du fils
      après son engagement dans l'armée.

      Ce film en Cinghalais a déjà été présenté à l'étranger où il a remporté un certain nombre de récompenses, en particulier le Prix du Meilleur Acteur au Festival du Film de Singapour et le Grand Prix au Festival d'Amiens en France. Il a été montré à Londres, Melbourne, Paris, Tokyo, Francfort et New-Delhi. La Cour a ordonné que la sortie du film soit effectuée avant le15 septembre 2001.

      Lire le synopsis du film (en anglais).

      Voir aussi :

    • La controverse Prasanna Vithanage (Juillet 2000).
    • "Anantha Rathriya" : une autre réalisation de Prasanna Vithanage (Juin 2001).

       

      Récompenses pour Lester et Sumithra en France

      Le grand cinéaste sri-lankais Lester Peries et sa femme Sumithra Peries ont été honorés de la médaille de Deauville et du Lotus d'Or pour leur contribution au Cinéma d'Asie.

      Ils étaient les invités du 3e Festival du Film d'Asie de Deauville qui s'est tenu du 1er au 4 mars. Quatre de leurs films - "The change in the village" (Gam Peraliya), "The Treasure" (Nidhanaya), "The village in the jungle" (Beddegama) et "Letter written in the sand" (Sagara Jalaya) ont été projetés. Ce Festival a permis de voir de nombreux films en provenance de presque tous les pays asiatiques. L'hommage au Dr Peries et à Sumithra Peries fut le temps fort de cet évènement.


        "A 82 ans, Lester James Peries est en pleine forme, l'esprit vif et fait preuve d'un humour espiègle, avec la courtoisie asiatique et la simplicité des plus grands," écrit le quotidien Le Figaro.
        "Très influencé par mon passé de réalisateur de documentaires, je fus le premier à produire des films adaptés de romans basés sur la réalité de la vie au Sri Lanka. 90% du pays est rural. Mes sujets favoris? La famille, la vie quotidienne au village, les superstitions, les relations humaines et philosophiques entre les êtres. Je filme les expressions, les gestes et les visages qui disent beaucoup plus que les mots," confia-t-il.

      En hommage au Dr et Mme Peries, une cérémonie spéciale fut organisée par l'Ambassadeur du Sri Lanka à Paris, C.D. Casie Chetty, à l'UNESCO.
      Après la projection du film de Sumithra Peries "Sagara Jalaya", une réception accueillit les amis du Sri Lanka et du cinéma sri-lankais en France.

      Ranga - Daily News, Colombo, 10 mars 2001.

       

      Archives

    • Le film de Prasanna Vithanage récompensé au Festival d'Amiens interdit de projection au Sri Lanka. - Juillet 2000 (SL)

    • "Saroja" de Somaratne Dissanayake : un film sur l'unité entre les coomunautés Tamoules et Cinghalaises au hit-parade. - Septembre 2000 (SL)

    • "Anantha Rathriya" : cette nouvelle réalisation de Prasanna Vithanage aborde le thème de la culpabilité. - Juin 2001

    • La 58e édition du festival de cinéma a décerné son plus prestigieux prix au film de la réalisatrice indienne Mira Nair (Inde): "Monsoon Wedding" (Mariage sous la mousson). - Septembre 2001

    •