France Sri Lanka Cultural Exchanges - Suriyakantha

  The bilingual site devoted to the cultural life in Sri Lanka and in France                                                        
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Le site bilingue consacré à la vie culturelle au Sri Lanka et en France




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Une ballade d'amour et de mort
Photographie préraphaélite en Grande Bretagne, 1848-1875

PARIS - Musée d'Orsay
Jusqu'au 29 mai 2011

Dans l'Angleterre de la seconde moitié du XIXe siècle, en pleine époque victorienne, l'esthétique des peintres préraphaélites trouve de nombreux échos chez les photographes soucieux d'être reconnus en tant qu'artistes. Ceux-ci sont, comme les peintres, marqués par les écrits de John Ruskin, premier théoricien des préraphaélites. L'auteur y préconise un retour à la nature et à l'artisanat, se fait le défenseur d'une vision précise et exalte l'architecture médiévale à laquelle il attribue des hautes qualités morales menacées par l'industrialisation.
Peintres préraphaélites et photographes victoriens se connaissent. Ils traitent les mêmes thèmes historiques, inspirés par Dante, Shakespeare, Byron ou Lord Tennyson, le "poète lauréat". Ils empruntent également à la vie moderne leurs sujets à tendance sociale et édifiante, si bien que s'établit une véritable communauté de vision entre bien des tableaux de John Everett Millais, Dante Gabriel Rossetti, Ford Maddox Brown et les épreuves de Julia Margaret Cameron, Roger Fenton, Lewis Carroll et Henry Peach Robinson. Un riche et fructueux dialogue s'instaure entre peintres et photographes, à la découverte duquel cette exposition nous invite.

Julia Margaret Cameron / Maud
© Musée d'Orsay (dist. RMN) / Patrice Schmidt


Julia Margaret Cameron / Untitled



Julia Margaret Cameron (1815-1879) à Ceylan

En octobre 1875 les Camerons s'installèrent à Ceylan. Charles Cameron avait acquis des plantations de café et de caoutchouc, gérées dans des conditions difficiles par trois de leurs fils. Julia Margaret Cameron poursuivit son oeuvre photographique mais un petit nombre seulement de photographies de cette époque sont préservées.
Ils ne firent par la suite qu'une seule visite en Angleterre en mai 1878.
Julia Margaret Cameron mourut après une brève maladie à Ceylan en 1879 et Charles Cameron en 1880.





Jaffna, Roger Vulliez - photographies 2004


LIMOGES - Centre Culturel Jean Gagnant - 7, avenue Jean Gagnant - 87000
Exposition présentée en décembre 2005.

En 1970, Roger Vulliez avait déjà séjourné dans l'île de Jaffna. En février 2004, pendant une semaine, Roger Vulliez va à nouveau, parcourir ce territoire. 13 photographies rendent compte aujourd'hui de ce paysage de guerre. Roger Vulliez témoigne à travers ces photographies de paysages combien ce territoire s'est trouvé meurtri...




Kandy Alliance Photo 2003

Pour la deuxième année consécutive, l'Alliance française de Kandy organise un programme consacré à la photographie
KANDY ALLIANCE PHOTO 2003.
En 2002, nous avons accueilli les œuvres de Prasad Abu Bakr, Destry Muller et Roger Vulliez.
Cette année, un américain promène son objectif en Inde et un français nous fait découvrir le charme des petites églises de France.


India Poems
WASWO X. WASWO

       
      Du 7 au 13 novembre
      "India Poems"
      Une exposition de photographies de Waswo X. Waswo.
      Inauguration le vendredi 7 novembre à 18h30.


My Private Driver - Pushkar, 1999

Quand j'étais jeune, je lisais de la poésie : Wordsworth, Keats, Shelly, Blake, Dickinson, Whitman... Ginsberg, Williams, Neruda, Snyder, Plath. Il est sans doute significatif qu'à un âge tendre j'ambitionnais de devenir poète. Je ne prêtais guère attention aux beaux-arts. Mes études universitaires m'ont orienté sur le chemin de la littérature. C'est plus tard que j'ai découvert l'appareil photo. Le fait que l'appareil photo puisse produire des poèmes visuels ne m'est venue qu'après avoir fait la connaissance d'un panthéon de poètes que j'avais jusque là ignorés : Atget, Curtis, Saudek, Cameron, Lartigue, Evans, Stieglitz. Il est devenu évident pour moi qu'une bonne photographie, comme de beaux poèmes, pouvait distiller le chaos de l'expérience en un concentré miroitant, un breuvage à la fois clair et enivrant. Je luttais avec mon ancien appareil Nikon délabré et un appareil Rolleiflex encore plus vieux. C'était comme apprendre une nouvelle grammaire, une façon nouvelle d'articuler des perceptions, des émotions et des pensées en rythmes et rimes. J'ai appris par essais et beaucoup, beaucoup d'erreurs. Le principe de base est simple : la photographie, comme la poésie, possède le pouvoir de transcender le littéral et de refaçonner le quotidien avec, dans les meilleurs cas, la possibilité de parvenir au cœur de l'esprit.



Elephant Festival - Jaipur, 1999


Il s'agit de ma cinquième expédition en Inde. En tant qu'Occidental, je pense qu'il n'est jamais vraiment possible de connaître ce pays en profondeur, en raison de sa complexité culturelle. L'Inde, soi-disant pauvre, est en fait riche, d'une richesse qui ne se trouve pas dans ses palais et ses temples incrustés d'or ni dans les centres, grouillants d'activités commerciales, de Mumbai et de Bangalore. Elle réside dans l'immobilité des manguiers, les conversations près du puits du village, la grâce d'un vieil homme, les courbes pleines de douceur d'un canoë que des mains ont sculpté dans du bois noir.

J'ai essayé de photographier cette richesse de l'Inde. Je m'efforce d'aller au delà de la représentation d'une vache, d'un vieillard ou d'un singe. Je recherche désespérément la vache et le singe. Le singe que mon objectif saisit doit posséder des yeux profonds, être archétypal et poétique… et la vache, un emblème de toutes les vaches indiennes. De même, je souhaiterais que mes portraits ne se contentent pas de saisir la dignité inhérente à chaque sujet, mais qu'ils resplendissent d'un élément de l'esprit universel de l'humanité. .

J'ai déjà exposé ces photographies aux Etats-Unis. Par cette présentation de Poèmes de l'Inde j'inaugure mes premières expositions en Inde et au Sri Lanka. Américains et Européens regardent les images du sous-continent avec une distance culturelle. Pour le public indien, le masque de l'exotisme est mis à nu. Là, les photos deviennent des images du connu, de la banalité, du quotidien. Mais, il faut souhaiter que le sens de la poésie, l'aura de la vérité dissimulée, demeurent intacts.

Waswo X. Waswo


A Flight of Birds - Jaisalmer, 2001


"L'Ame de la terre"
MAURICE SOULIE

Du 21 au 28 novembre
"L'Ame de la terre - Eglises de France"
Une exposition de photographies de Maurice Soulié.
Inauguration le vendredi 21 novembre à 18h30.




L'église, au milieu des villages ou isolée dans la campagne, debout comme un témoin de la foi… Même si elle n'a pas toujours une valeur artistique, en elle s'exprime
" l'âme de la terre ".
Elle pérennise la présence du sacré...
Cette présence dont témoigne l'objectif du photographe, attentif à restituer ce poids de souvenir et de nostalgie dont ces clochers, le plus souvent modestes, sont empreints.


    Notre-Dame des Misères
    Tarn et Garonne, 2000


Saint-Nazaire, Réalville
Tarn et Garonne, 2000



Derrière l'objectif, l'oeil d'un amateur, au sens fort et premier du terme, qui a fait le choix de passer ses loisirs de fin de semaine à débusquer
telle chapelle ou telle église,
parfois à demi abandonnée au milieu de la campagne.
Cette promenade, Maurice Soulié nous invite à la partager.

 

Voir aussi :

  • CHE GUEVERA Photographe à CEYLAN / NOSTALGIE.
  • Fascination du Corps : Lionel Wendt, Jeanloup Sieff et Antoine Bourdelle.