Avortement / SIDA (France Sri Lanka Cultural Exchanges - Suriyakantha)

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A V O R T E M E N T

Juillet 2004 [Sri Lanka]

    Avortement : approche sociologique et scientifique
    "Gabsava Samajeeya ha Vidyathmaka Drushti Konayen"
    H. D. Indira Vijayanthi
    Vijayanthi Publishers
    Tel. 0777-492648, 037-2278676

    A la fin de l’année 2003, il y avait plus de 3000 cliniques pratiquant les avortements au Sri Lanka. Jusqu'à 2 ou 300 avortements par jour étaient pratiqués dans ces cliniques ... Une enquête effectuée auprès de 350 femmes mettait en évidence que 48 d’entre elles s’étaient fait avorter.
    (L’intégralité de l’analyse de cette publication dans la page Society - version anglaise)

    Malini Govinnage (Daily News, 14 juillet 2004)


The Island, 14 octobre 2001 [Sri Lanka]

Le jour n'est pas loin où toutes les femmes du monde auront le droit de décider elles-mêmes du fait d'avoir ou non des enfants et du moment, et les moyens d'exercer ce droit en toute sécurité.

Les enfants détiendront ce droit fondamental d'être désiré, de grandir dans un climat de sécurité, bonheur et santé.

Environ 46 millions d'avortements sont pratiqués chaque année dans le monde. 20 millions d'entre eux sont illégaux, a déclaré le Dr. Sriani Basnayake, Directeur Médical de la Family Planning Association of Sri Lanka, lors d'un atelier qui s'est tenu récemment au siège de l'Association.

Au Sri Lanka, l'avortement n'est pas autorisé, à l'exception des cas où la grossesse met en danger la vie de la mère.

Aussi, des avortements illégaux sont-ils pratiqués, plaçant les femmes dans les plus mauvaises situations de torture et le nombre de décés s'est accru en raison des conditions dangereuses dans lesquelles ces avortements sont effectués.

De 750 à 1000 avortements sont pratiqués quotidiennement au Sri Lanka.

Ce que l'on peut apprendre des Pays-Bas et d'autres pays européens c'est que les programmes de Planning Familial les mieux conduits et une large utilisation des moyens contraceptifs ne pourront jamais totalement dispenser du recours à l'avortement.

L'avortement représente le recours face à une contraception qui n'est pas efficace à 100%.

Les personnes font des erreurs - elles oublient parfois d'utiliser les contraceptifs, ou les utilisent mal.

La maternité ne devrait jamais être la punition pour une erreur humaine.

Le nombre élevé de morts et de blessures graves résultant d'avortements clandestins illustre le fait que les gouvernements et certains groupes religieux restent aveugles en manifestant une totale indifférence vis-a-vis des réalites que vivent les femmes. C'est une croyance communément acceptée - en dépit de preuves évidentes du contraire - que les lois contre l'avortenment sont à même de faire disparaître l'avortement.

La seule chose que parviennent à obtenir ces lois, c'est de rendre l'avortement dangereux, de transformer des femmes en criminelles, de mettre au monde des milliers d'enfants défavorisés et de largement mettre en question le respect dû à la loi. L'on voit ainsi des milliers de femmes qui, volontairement, risquent leur vie pou mettre un terme a une grossesse non désirée - l'hypocrisie du pouvoir n'est rien d'autre que criminelle.

Il ne sera probablement pas possible de changer la loi contre l'avortement en l'absence d'un consensus général, mais je crois que nous en sommes proches.

Dr. Sriani Basnayake.

 

SRI LANKA / février 2002

Certains avortements légalisés?

Le Ministre des Droits de la Femme envisage d'explorer la possibilité d'une légalisation de l'avortement sur une base sélective, selon un officiel du Ministère qui exprime la conviction qu'il sera possible de convaincre de la nécessité d'une telle mesure aussi bien l'opposition que les instances religieuses.

"Les experts sont en faveur d'une telle mesure."

Deux nations sur les sept faisant partie du SAARC ont légalisé l'avortement. Il s'agit de l'Inde et du Bangladesh, et il n'y a rien de préjudiciable à ce que le Sri Lanka l'autorise sur une base sélective.

Les propositions seront largement identiques à celles avancées par le précédent gouvernement en 1995.

"Nous espérons introduire des amendements au Code Pénal
afin de permettre l'avortement sur une base sélective."

Le Ministre des Droits de la Femme a mené des discussions afin de réactiver le projet du précédent gouvernement.

Par ailleurs, les Nations Unies ont exprimé leur préoccupation devant l'absence de légalisation de l'avortement au Sri Lanka.

D'après Shamindra Ferdinando
The Island

 

Récemment publié

NAISSANCE D'UNE LIBERTÉ

Contraception, avortement :
le grand combat des femmes au XXe siècle
Xavière Gauthier
Ed. Robert Laffont, 440 p., 22,70 €.



S I D A


En 2002, on comptait 4.800 cas déclares de SIDA dans notre petite île. Cependant ces données ne prennent pas en compte les cas toujours cachés dans l'ombre. Cela fait des années que le problème de la dissémination à l'échelle mondiale de l'infection du Sida a été niée ici. Sri Lanka n'est pas épargné par cette épidémie car, que cela nous plaise ou non, les gens ont des activités sexuelles, et le virus ne fait pas de différences.

CHAQUE MINUTE DE CHAQUE JOUR, 5 PERSONNES MEURENT DU SIDA.

Cependant, le vrai coupable est à rechercher du côté de ceux qui portent préjudice aux malades. Selon le Ministre de la Santé et de l'Alimentation, P. Dayaratne, "la peur de la discrimination empêche les gens de se soigner, dans la crainte qu'ils sont que leur famille ne les rejette et ne les chasse de leur maison. En conséquence de cette attitude, des enfants se retrouvent orphelins, abandonnés. Il est indispensable de modifier nos comportements et de rejeter le stigma attaché aux malades."

L'an dernier, dans le monde entier, gouvernements et organisations non gouvernementales ont discuté de la mise à disposition de médicaments susceptibles de donner un sursis aux malades, mais d'après le Président de Lanka Plus, Nigel de Silva, pour beaucoup de ceux qui vivent encore dans la peur, ce sera sans doute trop tard. C'est en évitant les jugements qui ont empêché tant de personnes de recourir à une aide que l'on peut réduire les effets du virus.

Malgré des années de déni, les jeunes sri lankais deviennent de plus en plus libéraux et beaucoup plus actifs sexuellement. Selon Nigel de Silva, "beaucoup d'adultes ont des relations extra maritales, et les jeunes sont particulièrement vulnérables car ils ont de multiples partenaires."
Partant de ces faits et laissant de côté les connotations éthiques et morales, les gens ont besoin de connaissance et d'éducation sur les moyens de prévention du Sida, en même temps qu'un soutien doit être procuré à ceux porteurs du virus. L'ignorance concernant la menace que fait peser le Sida sur les sri lankais, tout comme le stigma que véhicule cette maladie, ont amené les gens à cacher leur situation au public, rendant possible une dissémination parce qu'ils ont peur de la violence et de la discrimination de la part de leurs amis et leur familles.
Pour la responsable de AIDS Coalition, Dr Kamalika Abeyaratne, qui se bat pour la protection des droits des personnes atteintes du Sida, "Le Sida ne fait pas de discrimination, donc vous, n'en faites pas."

Hanna Jackiewicz / Daily News (6 décembre 2003)


- 40 millions de personnes porteuses du VIH (36,1 millions l'an dernier).
- 3 millions de personnes mortes en 2001.
- 90% des morts dans les pays du tiers-monde.
- 5 millions de personnes nouvellement contaminées en 2001.

Daily Mirror, 4 décembre 2001 [Sri Lanka]
Manjari Peiris


Parmi les 22 millions de malades du Sida dans le monde en 2001, 75% vivent dans les pays en voie de développement.

Le Sri Lanka va devoir faire face à l'épidémie de Sida et des mesures préventinves doivent être mises en place si l'on veut éviter un problème majeur.
Bien que l'épidémie ne touche pas le Sri Lanka dans les mêmes proportions que d'autres pays de la région, il est urgent d'agir.

United Nations Population Fund,
UNFPA Acting UN Resident Coordinator Som P. Pudasaini

Au Sri Lanka la contamination sexuelle est le mode prédominant de transmission du vitus VIH (82% des cas de Sida et 77% des contaminations par le virus).

GROUPES A RISQUE

Les individus et groupes à risque sont les prostituées(és) et leurs clients, les porteurs de maladies sexuellement transmissibles, les jeunes, les personnes travaillant à l'étranger et plus particulierement les jeunes femmes, les utilisateurs de drogues injectables, les homosexuels et bisexuels, les personnes déplacées et les militaires.

40% de la population sri lankaise à moins de 30 ans et ces jeunes représentent un groupe à risque. L'on peut invoquer plusieurs raisons sociales, par exemple l'augmentation de l'âge du mariage et les changements dans les valeurs sociales, qui contribuent au développement de comportements sexuels à risque.

Au Sri Lanka, l'on parle peu de l'homosexualité, car elle est illégale. Elle est ni acceptée ni rejetée par la société et 20% des cas rapportés de Sida et 11 % des contaminations par le virus VIH résultent d'une transmission homosexuelle. Environ 1,2 million de travailleurs employés au Moyen Orient constituent également une population à risque.

CHIFFRES

Selon les estimations, environ 7.500 adultes et enfants sont atteints du Sida au Sri Lanka depuis la fin 1999.

Cependant, depuis 1996, l'on ne compte qu'un total de 314 VIH positifs recensés.


PREVENTION - PRESERVATIF

Au Sri Lanka, la promotion des préservatifs en particulier par les médias, était, jusqu'à une date très récente considérée comme tabou. Les préservatifs sont essentiellemnt disponibles dans les pharmacies, les dispensaires, et les hôpitaux. Les responsables sanitaires distribuent des préservatifs aux couples mariés, mais hésitent à les fournir aux célibataires. Aussi, les jeunes ont-ils des difficultés à les obtenir aupres des services de sante.

Il y a encore des réticences à discuter ouvertement des préservatifs dans la plupart des communautés et, même dans le contexte du planning familial, son utilisation est faible au Sri Lanka. C'est à peine si une certaine reconnaissance est donnée aux services d'accueil pour les jeunes. Ceci résulte de valeurs traditionnelles qui s'opposent aux relations sexuelles avant le mariage, même si les jeunes se marient de plus en plus tard.


PREVENTION - EDUCATION SCOLAIRE

Il y a beaucoup de difficultés à envisager une éducation à l'école dans la mesure où beaucoup d'enseignants bien que formés à enseigner des sujets concernant la sexualité et le Sida, sont gênés pour parler à leurs élèves du fait de leurs propres préjugés et inhibitions.

De façon générale, les enfants devraient recevoir une éducation sexuelle dès l'âge de 8-9 ans.

PREVENTION - PROGRAMMES SOCIAUX

Il y a plusieurs exemples où le Sri Lanka a su se mobiliser socialement et politiquement sur des dossiers relatifs au développement social et sanitaire. A la fin de l'an 2000, Le Ministère de la Santé a lancé une campagne multimedia sur le Sida en collaboration avec l'UNICEF - avec l'appui de journalistes de renom et d'ONG de premier plan.

L'engagement politique dans le domaine de la toxicomanie fut initié au niveau de la Présidence avec la désignation d'un Comité sur le tabac, l'alcool et les drogues.

Afin d'assurer la prévention du Sida, il convient d'établir et renforcer une meilleure connaissance de la maladie; il faut par ailleurs mettre en place des programmes de pr2vention et de soins sur les lieux de travail dans les secteurs de production et des services tout en développant des stratégies spécifiques pour s'adresser aux autres travailleurs.



S A N T E   M E N T A L E


    "Illicit Alcohol"
    Dr Ranil Abeysinghe.

    Vijitha Yapa Publications (Colombo)

    La consommation illégale d'alcool au Sri Lanka, où les consommateurs de "Kasippu" sont 20 fois plus nombreux que ceux qui s'adonnent aux alcools légaux, est le sujet du livre d'un psychiatre bien connu, le Docteur Ranil Abeysinghe, Chef du Département de Psychiatrie, Faculté de Médecine, Peradeniya.

Le Dr Abeysinghe cite des exemples et porte essentiellement son attention sur les quartiers pauvres de la ville de Colombo comme Grandpass.
Publié par Vijitha Yapa Publications, "Illicit Alcohol" est lancé le 3 mai à 17 h au Galle Face Hotel. Le Professeur Nandasena Ratnapala, Doyen de la Faculté de Sociologie, Université de Sri Jayawardenepura est l'invité d'honneur.


COLOMBO

Conférence Internationale sur la Santé Mentale et la Psychiatrie
"Community Care : Issues and Challenges"

4 - 7 Avril 2002, Taj Samudra

Une conférence internationale avec la participation d'un certain nombre de personnalités dans le domaine de la psychiatrie, tant sur le plan local qu'international, constituait l'élément majeur des célébrations organisées à l'occasion du 20e anniversaire de Sahanaya.

L'inauguration du Centre de Santé Mentale à Gorakana, et une Exposition représentaient les autres évènements d'importance destinés à marquer cet anniversaire.

La conférence se proposait de mettre en lumière les problèmes majeurs auxquels le Sri Lanka doit faire face dans le domaine de la santé mentale.

Les thèmes abordés en scéance plénière conmportaient "Stress professionnel et santé mentale", "Amélioration de la qualité de la vie des malades mentaux" et "Différences entre maladies physiques et maladies mentales."

Les thèmes retenus pour les discussions en groupes étaient "Culture et santé mentale" "Thérapies institutionnelles, santé mentale de l'enfant", "La santé mentale des personnes agées", "Suicide et trauma."

Des ateliers étaient organisés autour de thèmes particuliers tels que "Stress et conflit", "Rôle de la famille dans l'approche thérapeutique du malade mental", "Thérapies comportementales et cognitivistes", "Formation des médecins généralistes et travailleurs sociaux dans le domaine de la santé mentale."

Le Dr. C. P. Wijesinghe, Professeur de Psychiatrie, Université de Colombo, était l'invité d'honneur à l'ouverture de la session.

Pour de plus amples informations sur cette conférence
ou toute activité conduite à Sahanaya :
Conference Secretariat, Sahanaya, Kitulwatta Road, Colombo 8.
Tél. 685960, Tél/Fax 075350819.
Email:
intconf@panlaka.net
Website:
http://www.sahanaya.lk/

SOURCE : THE ISLAND SUNDAY EDITION 17 FEVRIER 2002

Lire aussi

  • Société - La Peine de Mort (en anglais).